Il ne s’agit certes pas d’excuser les crimes commis mais de transformer les faits divers en récits de vie, afin de les appréhender autrement et de les prévenir.
Comme le rappelle Sophie Marinopoulos, psychologue, psychanalyste, dans le livre Temps d’arrêt « Infanticides et néonaticides », l’infanticide prend généralement place dans les troubles de la parentalité. Ceux-ci peuvent se décliner sous différentes formes de liens, susceptibles pour certains de conduire à la mort de l’enfant.
– les liens impossibles, comme dans les cas d’abandon ;
– les liens insaisissables, comme dans les cas de délaissement ;
– les liens discontinus, comme dans les cas de carence ;
– les liens violents, comme dans les cas de maltraitance ;
– les liens déplacés, comme dans les cas d’abus sexuel ;
– les liens meurtriers, comme dans les cas d’infanticide ;
– les liens vides, comme dans les cas de néonaticide.
– ….
Cet ouvrage tend à une compréhension profonde, intérieure, qui va là où les émotions surgissent et créent des enjeux psychiques souvent insoupçonnables, à l’origine de chaque histoire singulière.

http://www.yapaka.be/sites/yapaka.be/files/publication/TA_WEB-45-Infanticide-1.pdf
 

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