Les services de probation japonnais sont , en comparaison à ce que nous connaissons, une véritable curiosité: Dans cet article de 2011 d’Ellis et Lewis, les chiffres avancés sont stupéfiants: pour un pays de plus de 120 millions d’habitants, il n’y avait en 2011 qu’environ 800 professionnels de la probation et de la libération conditionnelle, et près
de 50 000 agents de probation bénévoles (48 919 au 1er janvier 2008 : la loi de 1950 sur les agents de probation bénévoles limite le nombre d’agents à 52 500) supervisent environ 60 000 délinquants dans 877 districts de probation, avec une charge de travail moyenne de cinq délinquants.
Les principales infractions commises par les adultes sous surveillance sont le vol et la drogue. Alors que les profils d’infraction, même en tenant compte du sexe, sont similaires pour les deux types de surveillance de la probation, les OPV peuvent s’attendre à surveiller la quasi-totalité des personnes libérées de prison pour un an ou moins, tandis que les personnes condamnées à une peine avec sursis auront presque toutes besoin d’une surveillance de deux à cinq ans.
Cette place très grande laissée aux secteurs associatifs n’est pas sans rappeler les sociétés de patronage d’avant guerre en France, et des dispositifs beaucoup plus récents comme celui de l’ANVP et de ses visiteurs « hors les murs » chargés d’accompagner les probationnaires.
Ellis, Lewis,Sato (2011) le service de probation japonais (traduction Fr)
L’article original: JapaneseProbation420750
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